Je vis dans un ailleurs
Le regard à la traîne
Au pays de Verlaine
Sans toi, borgne du coeur,
Si mes yeux ont tremblé
La porte est refermée
Je vis, je n’ai pas peur.
Je vis dans un ailleurs
Le regard à la traîne
Au pays de Verlaine
Sans toi, borgne du coeur,
Si mes yeux ont tremblé
La porte est refermée
Je vis, je n’ai pas peur.
L’essentiel hors de scène
Et la joie retrouvée
L’instant d’après
Une complicité
Et le manque naissant
D’un accord
Au printemps
Tomber, tomber encore
Renaître face à la mort
Inventer à nouveau
Notre vie à demi-mots
Écris, écris encore
Je joue pour toi
Tes mots mon ressort
La sève à mes doigts
Et ce manque
Déjà ? Pourquoi ?
Qui donc apaisera
Ce manque entre mes bras ?
La beauté pour rempart
Nous allons au hasard
L’émotion d’un regard
Qui m’échappe ce soir
Écris, écris encore
Écris jusqu’à ta mort
Mes mains sont en chemin
De nous jeter un sort
Une force, le feu
Le désir amoureux
Guidera nos pas
J’ai tant besoin de toi
Compagnons à la marge
À l’orée d’une page
Au seuil de la scène
Lisière de nos rêves
J’ai tant rêvé de nous
J’en tremble
Le présent me dit tout
Une flamme fragile
Une femme fatiguée
Un ailleurs difficile
À imaginer
J’ai tant rêvé de toi
L’ailleurs entre mes bras
La joie retrouvée
L’instant d’après
Une envie, un besoin
De tes notes un matin
Son sourire me poursuit
Un soir
Sourire d’un regard
Cette crainte au creux du ventre
J’avais oublié
Cette bête évanescente
Qui prend ses quartiers
Écris, écris encore
Je te danse
Je t’embrasse dans mes cordes
Je te balance
Et la joie retrouvée
L’instant d’après.
Un sourire à l’orée d’un rêve
J’ai perdu la clé de ton éclat
Je voudrais éclater de rire
Jusqu’à toi
Un aveu du bout de vos lèvres
Le pouvoir d’inventer une vie volée
Je voudrais voir un avenir
Jusqu’à toi
Un prénom presque prononcé
Et la peur de te retrouver
L’impression d’être arrivée
Un prénom presque prononcé
Et la joie de te retrouver
Toi et moi dans un baiser.
L’encre versus les balles
Et les versets bafoués
À dessein un faux féal
Faisait le sang déverser.
Un Homme et son idéal
Marchent le coeur éprouvé
De projets déjoués à mal,
Réellement reliés.