Au printemps

Souvent larmes retenues

Deviennent des paroles

Qui réparent, consolent

Un équilibre rompu

IMMIGRÉ

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J’ai le teint basané

Hasard d’un nouveau-né

Un bazar sous le nez

Si fin du familier

Du soleil enfanté

Du Sud je suis signé

Balafré, bel été

Bonsoir dans vos soirées

J’ai laissé mon passé

Et confié mon enfant

J’ai le coeur arraché

Par les flots du printemps

Le soleil m’a banni

J’en ai perdu le Nord

Je meurs à peine ici

Et renais de ma mort.

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De l’indicible

Le monde est peuplé d’hommes

Qui ont tous mieux à faire

Que d’être avec moi

Je me plais

À le répéter

Et je ris

À force j’ai appris

Et je sais faire

À tant aimer les hommes

Qui ne sont pas là

Mais la peine est tangible

Je la porte à bout de bras

Tragique ? On choisit pas

Au pays de Guingois

Le petit dernier des contes de Loli

Après Le fabuleux Quintette, j’ai le plaisir de vous présenter la deuxième aventure des Manolitos : Au pays de Guingois.

Premier des contes de Loli écrit sur 12 pieds (pas fait exprès, pas des vrais alexandrins !), il est aussi le premier écrit de la main gauche (pour cause d’épicondylite aiguë). Ce qui lui donne un p’tit air cyrillique (enfin, dans mon cahier !) Vous y croiserez Papalotl, Manech et les autres…

Il est à écouter, en exclusivité mondiale, ce samedi 13 avril dans les rues de Vence car La rue est à nous !

Divinités de la pluie

Sa voix comme un calice

De l’or des acropoles 

La douceur en corolle

Déjà deux cœurs complices

Puis balbutiement des corps

Bonté pour seule dictée

Alphabet à inventer

Bonheur d’un pieu à bâbord

Tout le reste à dessiner

Qu’il est beau de croire au loin

Dessein à faire un destin.

Poésie, contes et chansons