Des mots, peut-être ?

La blessure d’un être

Ce ciel rose et dessiné

Tes envies de paraître

Impossibles à partager

 

Des blessures à n’en savoir

Ni que faire’ ni que d’être

Ton plaisir à t’émouvoir

Dans mes rimes, peut-être ?

 

Guérir, par les mots, en trop

Guérir, parle-moi

J’t’ai dans la peau.

La nuit

Il m’arrive parfois

D’attendre jusqu’au soir

La peur. Ce ciel si bas

Ne parle pas d’espoir

 

Il m’arrive souvent

De conjurer le jour

Piètres représentants

Des doux parfums d’amour

 

La nuit. D’un jour blessé

Porte ouverte au chagrin

La nuit m’a renversée

Lambeaux des lendemains.

 

De ce pas

Tu sors, un pas, tu pleures

Pas de quoi pourchasser

Et tu rentres sans heurt

Ta vie, pas de côté

 

Tu les aimes, pas de doute

Tu les laisses filer

Pas à pas sur la route

Ta vie, pas de côté

 

Bien à l’abri, je pleure

Bien à l’abri, je doute

 

Et je m’endors

Sur le côté

Si tu es là

Je franchirai le pas

Pour toi.

Elle

Elle avait la douceur

Et la simplicité

Tu lui as parlé, un soir

Et d’un geste elle savait

 

Elle avait la douceur

L’émotion à l’instant

Le reste à sa façon

Tu y penses, souvent

 

Elle avait la douceur

Tu l’as portée en pleurs

Elle était au-delà

Dans tes bras.

Extrait de mon carnet… from Napoli…

… Je m’enfonce et je fonds

Une autre fois ce feu

Prend la forme d’un homme

Faire confiance à la fin ?

 

Je voudrais croire encore

Vouloir ? J’y crois déjà

Pourvu qu’il ait d’abord

Envie de croire en moi

 

Si précieux sentiment

Qui croît, chacun pour soi

Un dédale du temps

Qui à deux se ressent

 

Je m’envole à la vie

Pour un peu je me perds

De ton corps paradis

Ramène-moi sur terre

 

Parfois souffle sur moi

Insidieux doute au coeur

Ma vie dépend de toi

Ton bas-ventre vainqueur…