Archives mensuelles : juin 2016
Au paradis du peut-être
Au paradis du peut-être
Le jasmin s’en donne à coeur joie
Jardin délaissé. Deux êtres
Peinent, et leurs sens en émoi
Des ratés à ma fenêtre
Aux coeurs qui fuient en toi et moi
Sombre jeu à chaque lettre
Et des ratures sous mon toit
Les ratés sonnent en désirés
Les demains soirs demandent à boire
Les fleurs de jasmin exhalaient
Un tapis. Seulement pour voir
Après-demain
Si fort était leur amour
Des années, de ses miettes
Empire de tous les jours
Construisent dans leur tête
Qui était le souverain ?
Ces deux-là l’ont désiré
L’amour se vit au matin
L’amour devint un baiser
“Tu ne perds rien” dit-elle
Je saurai t’aimer
Et toi ?
Tu m’aimeras.
Dans ma rue
Quatre-vingt-dix-neuf ans
Au demeurant, si tard
Aux dires et voeux d’antan
“Bien des choses à Gaspard”
Quatre-vingt-dix-neuf ans
Vingt et quatre font mille
Et fondent en coeur restant
Je sais des maths en ville
D’une à l’autre résidence
Aux âges incertains
Aux “Madame Provence”
Je tends la main.