Sous le joug de l’intime
Joué à deux hasardé
Je joue un autre à border
Sous l’impair de la rime
Sous le joug de l’intime
Joué à deux hasardé
Je joue un autre à border
Sous l’impair de la rime
À l’enfant qui respire
Au creux difficilement
À tes mains qui désirent
Au coeur ostensiblement
Cicatrices du pire
Sillage des jours d’antan
Ces fossettes m’inspirent
J’y meurs ça prendra du temps
Ah ! La beauté d’un après
Ici se dérobe au gré
L’essentiel appris par là
Et le reste dans tes bras.
La nuit nous voulait debout
La mer nous a vus ivres
Émerveillés de vivre
Les corps avides de nous
J’aime celui qui se joue
Du passé com’ du pire
Je l’aime et je respire
Une intimité se noue
Assise
Le coeur
À la dérive
Sur ses genoux.