L’été en révérence
Seul
Soubresaut de l’enfance.
L’été en révérence
Seul
Soubresaut de l’enfance.
Un immense malentendu
J’aime à m’y perdre
Aux peut-être je ne crois plus
Je t’aime à mordre
On s’est tellement attendus
J’aime à l’automne
Aux pourquoi on n’a jamais su
Je t’aime en somme
Une étreinte à corps perdu
J’aime à ravir
Au silence. J’ai répondu
Un amour ici-bas
Toutes les ratures
Le bel amant est là
En pleine figure
Dans le geste, l’aura
Le calme à l’allure
Sagesse pas à pas
La simple mesure
L’art enfin se déploie
Sublime masure
Je n’en reviendrai pas
Dernière blessure.