Tourne, tourne, j’ai fondu

Tourne la tête et je fonds

Com’si le désir enfin

Après des siècles à tâtons

Trouvait un jour son dessein

Tourne la tête et je fonds

Quai espéré puis soudain

Un abysse pour horizon

Dans son regard me soutient

Tourne la tête et je fonds

Coure la vie dans sa main

Une averse qui en dit long

Pleure le temps presqu’atteint

Tourne la tête et je fonds

Quand son sexe me retient

Qu’il prononce mon prénom

L’étrange réduit à rien.

 

 

 

 

 

À mon jasmin ! Au mois de mai. Des années après

Au paradis du peut-être

Le jasmin s’en donne à coeur joie

Jardin délaissé. Deux êtres

Peinent, et leurs sens en émoi

 

Des ratés à ma fenêtre

Aux coeurs qui fuient en toi et moi

Sombre jeu à chaque lettre

Et des ratures sous mon toit

 

Les ratés sonnent en désirés

Les demains soirs demandent à boire

Les fleurs de jasmin exhalaient

Un tapis. Seulement pour voir