Grâce à tous ces déserteurs
De respirations à deux,
Au sentiment amoureux
Reste à graver quelques leurres
Longue vie à vous les cœurs !
Au doux piège pris heureux
Que la chair chérisse ceux
Qui rechignent à la peur
Car sans vous quelle lenteur
Il passe et nous tord un peu
Rêvé de travers en feu
Salivé des jours en fleurs
Ainsi vont bonimenteurs
Aux promesses de cieux
Les premiers perdants du jeu
Au tremblement du bonheur
Plus j’avance, et moins de pleurs
L’inquiétude au bord, pas mieux.