Tous les articles par Julie
Chanson d’octobre
Au frisson d’octobre
Allonger sa vie
Damné dans l’opprobre
Un fruit si joli
Les dames rêvent
Les autres suivent
Lui par mégarde
Madame en rade
Octobre à la fête
À renaître encore
Au printemps disette
Un automne en or
Les dames rêvent
Les autres suivent
Lui par mégarde
Madame en rade
Des adieux en nombre
On sait des prières
Quand octobre sombre
Au seuil d’un hier
Les dames rêvent
Les autres suivent
Lui par mégarde
Madame en rade.
Without title for tonight
On se retrouve au point crucial
Commencement d’un temps choisi
Dire une fin comme on survit
Déposé, tout notre attirail
Au point crucial on se retrouve
On vient de là, j’le reconnais
L’instant seigneur de nos passés
L’éternité saigne ou s’éprouve
On s’aime et je tente des mots
Perdurer l’acte en alphabet
Écrire, ou batifoler
Un gémissement sur ta peau.
Vieillir
L’été en révérence
Seul
Soubresaut de l’enfance.
À ravir au silence
Un immense malentendu
J’aime à m’y perdre
Aux peut-être je ne crois plus
Je t’aime à mordre
On s’est tellement attendus
J’aime à l’automne
Aux pourquoi on n’a jamais su
Je t’aime en somme
Une étreinte à corps perdu
J’aime à ravir
Au silence. J’ai répondu
L’amour ne s’en ira
Un amour ici-bas
Toutes les ratures
Le bel amant est là
En pleine figure
Dans le geste, l’aura
Le calme à l’allure
Sagesse pas à pas
La simple mesure
L’art enfin se déploie
Sublime masure
Je n’en reviendrai pas
Dernière blessure.
À tuer le temps
Le sage ne gouverne pas
Le grand amour meurt au combat
Le chat ressuscité espère
À la rambarde de nos pères
Un blasphème d’ores et déjà
Dans les bas-fonds d’un coeur qui bat
Où l’Océan n’a plus de mère
Où le bleu tendre tire au vert
Le genre blessé va, se noie
Les belles volent en éclats
L’eau d’un visage tombe à terre
Ou sur mon ventre, à l’indiffère
Gérer ta peau, jouir à l’orage
Et savamment on le sera
Bonté d’une parole entière
Ô sobres dires d’avant-hier
Le jeu en plein soleil, en nage
Arrêter le temps. Patatras
Les boules volent en poussière
À passer la main. Un éclair
Basilique ta veine en rimes !
Basilic à mes mains
Nulle course
Embrasser le divin
Bien attendu pour un
Sème en touche
Horreur du lendemain
Ton baiser sur mon sein
Qui me hante
Et voilà mon chagrin
Le bonheur, un ancien
Se lamentent
Et je bois son parfum.
Viva Zapata !
Un soir à Juan-les-Pins
Comme un sursis
Contre fête à la pluie
Qui revient…
Un « tiens »
Comme un abri
Quand tes amants ont fui
Enfin.
À mon petit roi de tous les jours
Nous rions de tout
Et tout passe
Túpac Amaru
Saint de glace
La tristesse échoue
Oh coriace
S’accélère le pouls.
Certains au garde-à-vous
Nous menacent
J’ai les yeux assez doux
Face à face
Nous rions de tout
Et tout passe.