Impuissance des condamnés
À vivre. Condoléances
Et quelques phrases sur le quai
Soubresaut de repentance
Un équilibre fragile
Je marche dessus
Que la joie est difficile
Quand le reste est su
Un équilibre à trouver
Un pas suspendu
Toute une joie à partager
Quand ils ne sont plus.
La marée nous ignore
Dans nos désirs d’harmonie
Jeux de jambes épanouis
Dans le genou d’un more
Je nous revois alanguis
Ta langue dirait plus encore
Je sais que never more
Too many larmes aussi
J’ai aperçu ton passé
Des méandres de ton corps
Et d’un geste je m’endors
Je n’ai jamais vu Alger.
Glycines affolées
Fantômes enlacés
J’irai glaner par tes rues
Leurs vingt ans d’un jour déçu
Mon village, ce voyage
Peines et mariages
Unions d’un bas de page
Sacrifices fleurissent
Silence dans la pierre
Ses senteurs, leurs mystères
Sacrifice
Mystère de mon fils
J’irai glaner par ici
Aux arômes de chez lui
Mon village, ce voyage.
Tu t’accroches et tu cherches
La beauté d’une page
L’autre nu dans sa brèche
Baou dans un nuage
Tu cherches et tu t’accroches
Honorer par le rêve
L’autre devenu proche
Bercement d’une trêve.
Ma petite musique
Tu l’entends ? Elle est là
Je la jouerai pour toi
Ta petite musique
Résonnait déjà en moi.
Un dé jeté sur nous
Du chaudron je prendrai tout
À la chaude lumière
D’un écrivain,
De ma mère.
Poésie, contes et chansons