L’été arrive

Tes yeux se plissent

Instant condamné

À l’interstice

Glisse un ciel d’été

 

Les anciens parlent de moissons

Du blé je n’connais que le pain

Moi j’voudrais bien savoir ton nom

Et peut-être en faire un refrain…

 

Tes yeux se plissent

Instant condamné

À l’interstice

Glisse un ciel d’été…

 

Pour un mot, cent

Je sens en moi parler un autre

Et j’en ai les larmes aux yeux

Des larmes qui seraient les nôtres

Et je les porte pour les deux

 

Pour un mot, cent

Passe le temps

Et brillent les amants

Balancement d’un sentiment

 

Effleure en moi le souvenir

D’un autre temps, d’un autre âge

L’émotion qui ne veut partir

Pleurent les mots sur ma page

 

Pour un mot, cent

Passe le temps

Et brillent les amants

Balancement d’un sentiment

 

Et si la joie refleurissait

Chaque année et dans chaque ville

Si dans le souffle du passé

Reprenait place notre idylle

 

Pour un mot, cent

Passe le temps

Et brillent les amants

Balancement d’un sentiment.

Vers

Tu étais sobre hier

Tu meurs un peu demain

Dans ta bière, la mer

L’envie d’aller plus loin

 

Sourire du vide

Je te ressers sans bruit

L’au delà nous guide

Merci au vin d’ici !

La ville d’à côté (chanson)

Il avait le succès à fleur de peau

Elle avait toujours peur d’en faire trop

Ça se passait dans la ville d’à côté

Ils n’ont jamais voulu traverser

 

C’était un p’tit gars du quartier

Elle était la fille de l’été

 

Elle dansait sur un air d’en savoir trop

Sans bouger il l’avait dans la peau

Une vague qui cogne et n’arrive jamais

Ces deux-là ont l’coeur bien accroché

 

C’était un p’tit gars du quartier

Elle était la fille de l’été

 

La ville en a vu passer des étés

Dans l’quartier on entend murmurer

Peau contre peau la promesse d’un baiser

S’ils voulaient un jour traverser

 

C’était un p’tit gars du quartier

Elle était la fille de l’été.