Jouer sa vie à chaque heure
Les morts demeurent en rangs serrés
Bonheur-du-jour à l’arraché
Un bureau à tout-va d’erreurs
Aimer la vie, être sans peur
Saisir celui qui a trop dansé
Savoir se taire à ses côtés
Et lui souhaiter suite sans heurt
Des vivants aux mille lueurs
Les morts je n’ai pas invité
Un mourant d’envie apeuré
Je le rattrape à l’âme soeur.