Au paradis du peut-être
Le jasmin s’en donne à coeur joie
Jardin délaissé. Deux êtres
Peinent, et leurs sens en émoi
Des ratés à ma fenêtre
Aux coeurs qui fuient en toi et moi
Sombre jeu à chaque lettre
Et des ratures sous mon toit
Les ratés sonnent en désirés
Les demains soirs demandent à boire
Les fleurs de jasmin exhalaient
Un tapis. Seulement pour voir
L’impossible vit suspendu
Au fronton de ta chance
Il se dessine un peu chaque nuit
Pour naître en silence.
Les gardiens de l’ombre
Agitent leur frein
Ils ne te demandent rien.
L’incroyable nous porte aux nues
Frayant une romance
Il se dissipe un peu chaque nuit
Parfaire en instance.
Les gardiens de l’ombre
Agitent leur frein
Ils ne te demandent rien.
Libre. Chaque jour une issue
À force d’insouciance
Je le désire tant va la nuit
Qu’à la fin m’élance.
Les gardiens de l’ombre
Agitent ma main
Je ne leur demande rien.
Écrire est une respiration.
Je reprends mon souffle, seule
À la lumière d’une bougie
Conteuse, pas à l’aveugle
Tend par ma voix une émotion
Que je partage aujourd’hui
Avec vous, mille et une façons
Par une voie ténue d’ici.
Fffff en pleine gueule
Tout ça semble plus facile
Pour certains
Une incertitude oscille
Entre mes reins

Être au bord du Malvan : se tenir, seule fleur, au sort d’un lit à sec.
D’abord moi qui reviens
De ne plus savoir rien
D’en avoir connus trop
Et puis toi.
T’emplir de nous
T’aimer à déborder
Me raviser
À genoux
S’il nous reste un sanglot
D’orphelins une peine
Je me retiens
À toi.
On était très amoureux
Plût aux berbères des cieux
On était, on le sera
Bord de l’été, je pense à toi
Poésie, contes et chansons