Porque en la calle
Suena la voz
Como el hambre
Une a dos.
Parce que dans la rue
La voix résonne
Comme la faim
Rapproche deux personnes.
Porque en la calle
Suena la voz
Como el hambre
Une a dos.
Parce que dans la rue
La voix résonne
Comme la faim
Rapproche deux personnes.
Grâce à tous ces déserteurs
De respirations à deux,
Au sentiment amoureux
Reste à graver quelques leurres
Longue vie à vous les cœurs !
Au doux piège pris heureux
Que la chair chérisse ceux
Qui rechignent à la peur
Car sans vous quelle lenteur
Il passe et nous tord un peu
Rêvé de travers en feu
Salivé des jours en fleurs
Ainsi vont bonimenteurs
Aux promesses de cieux
Les premiers perdants du jeu
Au tremblement du bonheur
Plus j’avance, et moins de pleurs
L’inquiétude au bord, pas mieux.
Jongler sur l’irremplaçable
Vivre, ramper
Au jardin ton semblable.
Pas de chambre à moi
Vivre sans écrire
Au chemin de mire
Au ventre un émoi
10 ans après avoir créé Les contes de Loli, j’ai plus que jamais envie de les partager. Et j’irai cet été, accompagnée de La Roul’ Lolilotte, raconter mes histoires dans la rue. Cependant, consciente que mon univers peut ne pas intéresser le passant et soucieuse de défendre l’art du conte dans sa plus pure tradition, dans l’agora, de bouche à oreille, j’ai imaginé Les chiromancies-conteries ou Les mains racontent des histoires (création 2021, maintenant qu’elles sont bien propres !). Je partirai donc munie de tout un lot de contes traditionnels de sagesse, les lignes de la main servant de prétexte à une rencontre. Bon, ça c’est le projet de la gitane aux petits objets. Voyons si je vais oser…