Pas des amis, bien des amants
Moins on s’comprend, plus on s’entend
Une résolution aux corps
Quoi de plus fort face à la mort ?
Pas des amis, bien des amants
Moins on s’comprend, plus on s’entend
Une résolution aux corps
Quoi de plus fort face à la mort ?
Quand s’empare le froid de tes reins
Que t’étreignent des pleurs hors-la-loi
Garde en mémoire à portée de main
Qu’au soleil il est parti sans toi.
Des sommets au vase
Ma petite maman
Se sent un peu naze
C’est les médicaments
Des douces Pyrénées
À mon appartement
La Méditerranée
Source d’apaisement
Soignée aux petits mets
Aux rires et caetera
Quand du vase aux sommets
Elle refleurira.
“L’avenir n’est pas pour demain.”
C’est déjà bien de me le dire
Les mots vrais me tiennent la main
Au désir des jours à venir
La distance aide à taire en vain
L’étrange de nos souvenirs
Quand la justesse d’un matin
Le cède au jeu vague du pire
Pour l’heure ne crois qu’au jasmin
Au rendez-vous l’envie d’en rire
Une bougie, de l’or divin
Le temps résiste et respire
Une épaule lointaine
Des cheveux blancs
Plus que temps que tu apprennes
À faire sans
Oraison incertaine
Seul l’important
Quand ils vont et ils viennent
Reste au présent
As-tu vent de ma peine ?
Au ciel mourant
J’ai deviné la tienne
Jamais ne mens.
La délicatesse
C’est du temps qui en a sué
C’est ton cœur ravisé
Un peu de tes fesses
La délicatesse
C’est du rire à ta plaie
C’est mon sein délaissé
Tendu de promesses
La délicatesse
Toujours pas tes fesses
Un impair, y laisse
Quand délicatement
Les jeux m’inspirent au vent
Des Dieux de l’ivresse.
Des bouches interdites
Pas cher de ton apogée
Des langues s’y invitent
Cherchant baiser obligé
L’imperceptible au pouvoir
La feinte d’un rond dans l’eau
Un à un au traquenard
La peine à tous ces ego
Une fièvre inédite
Cet appel à pas légers
Parfois nous précipite
Les contreforts du danger
Sais-tu lire dans le noir ?
Peux-tu embrasser ma peau ?
L’imperceptible au pouvoir
La feinte d’un rond dans l’eau
Un à un au traquenard
La peine à tous ces ego.