TÉMOIN
JULIE LAISSER UN COMMENTAIRE MODIFIER
Ceux qui mènent le monde
Celui qui est témoin
Aux larmes citoyen
Ceux qui aiment le monde
Bateleur à la ronde
Le radeau s’en vient
Le monde tel qu’il est
Il se fait un peu tard
Je crois que je serai
De celles qui réparent.
Si tu savais ma vie
Comme elle te ressemble
Des à peu près transis
Qui patientent dans l’angle
Géométrie choisie
Quand parfois l’encre tremble.
Certes nuageux
Mais le ciel est bleu
Dans l’coin, à gauche.
Elle n’y arrive plus
Quand elle n’voit pas le ciel
Peut-être le début
Du syndrome “sans ailes” ?
Malade détenue
Dans un monde cruel
Ou bien sage à l’affût
De croyances éternelles ?
Nostalgique parfois
De quoi ?
De quelque part
Du pays du X du Tche du K
Non. Étrangère souvent
Voyelle du temps
De la joie triste
De l’encre venimeuse
Venin d’artiste
De la tristesse heureuse
Larmes pas loin
Émue au vent
Venues de rien
Rendues souvent
En beauté, je l’espère
L’harmonie en mots
Si pas d’autre arme à Terre.
Cette élégance d’un vol plané
À la distance nous tient la main
Et sans bouger, nous emmène loin
D’un tapis rouge mamelonné.
Invitée à performer, je ferai sonner mon saxophone 🎷 dans la chapelle des pénitents blancs. À samedi !
Poésie, contes et chansons