Que du sud ce vent
Souffle à écarter
De nos libertés
Bafoueur sanglant.
Que du sud ce vent
Souffle à écarter
De nos libertés
Bafoueur sanglant.
Mon p’tit œuf en voyage
Dans les maisons d’édition
Qu’une main pas trop sage
Le retienne avec raison.
Réponse’ à ceux qui n’répondent’pas
J’écris, je crée, j’propose’ aut’chose
Si à ce monde’ j’étais rodée
Ni création, ni vers, ni prose
Ni aut’chose proposerais
Et si vous aviez besoin d’moi ?
La tristesse est telle
Qu’ c’est com’ dire adieu
À tous les étés
À tout c’qui a été
Trembler, dire à ceux
Qu’on aime qu’elle est belle.
Ceux qui se prennent au sérieux
Ceux qui dévisagent nos frères
Voici le temps du sérieux taire
La frontière. En deçà heureux
Fuir le bruit
J’entends le sourd
Et rire.
Les chiens aboient
Tu es fraîche
Faveur à toi
De ma brèche
Un ami croît.
Me lleno tanto
Que estoy por llorar
Volver al viento
Y de nuevo empezar
Jaleo afuera
Un río Jara.
Soirée de soutien au Nouveau Journal des Gens du Pays de Fayence.
Chapelle Notre Dame des Selves, à partir de 19h.
Réservations au 06 81 25 29 13.