Sur le fil
Non reconnu
L’essentiel
Être absolu.
Sur le fil
Non reconnu
L’essentiel
Être absolu.
Tourne la tête et je fonds
Com’si le désir enfin
Après des siècles à tâtons
Trouvait un jour son dessein
Tourne la tête et je fonds
Quai espéré puis soudain
Un abysse pour horizon
Dans son regard me soutient
Tourne la tête et je fonds
Coure la vie dans sa main
Une averse qui en dit long
Pleure le temps presqu’atteint
Tourne la tête et je fonds
Quand son sexe me retient
Qu’il prononce mon prénom
L’étrange réduit à rien.
Au paradis du peut-être
Le jasmin s’en donne à coeur joie
Jardin délaissé. Deux êtres
Peinent, et leurs sens en émoi
Des ratés à ma fenêtre
Aux coeurs qui fuient en toi et moi
Sombre jeu à chaque lettre
Et des ratures sous mon toit
Les ratés sonnent en désirés
Les demains soirs demandent à boire
Les fleurs de jasmin exhalaient
Un tapis. Seulement pour voir
Le jour rend l’âme
La nuit dispose
De coeur en dames
Perle la rose.
Au frisson d’octobre
Allonger sa vie
Damné dans l’opprobre
Un fruit si joli
Les dames rêvent
Les autres suivent
Lui par mégarde
Madame en rade
Octobre à la fête
À renaître encore
Au printemps disette
Un automne en or
Les dames rêvent
Les autres suivent
Lui par mégarde
Madame en rade
Des adieux en nombre
On sait des prières
Quand octobre sombre
Au seuil d’un hier
Les dames rêvent
Les autres suivent
Lui par mégarde
Madame en rade.
On se retrouve au point crucial
Commencement d’un temps choisi
Dire une fin comme on survit
Déposé, tout notre attirail
Au point crucial on se retrouve
On vient de là, j’le reconnais
L’instant seigneur de nos passés
L’éternité saigne ou s’éprouve
On s’aime et je tente des mots
Perdurer l’acte en alphabet
Écrire, ou batifoler
Un gémissement sur ta peau.
L’été en révérence
Seul
Soubresaut de l’enfance.
Un immense malentendu
J’aime à m’y perdre
Aux peut-être je ne crois plus
Je t’aime à mordre
On s’est tellement attendus
J’aime à l’automne
Aux pourquoi on n’a jamais su
Je t’aime en somme
Une étreinte à corps perdu
J’aime à ravir
Au silence. J’ai répondu