Chaos des quelques roses
Menées au front du soupir
En désespoir de cause
Voilà les faits, sans mentir
Violence. Et lèvres closes.
Tu m’aimes ?’ Faisons l’avenir…
Chaos des quelques roses
Menées au front du soupir
En désespoir de cause
Voilà les faits, sans mentir
Violence. Et lèvres closes.
Tu m’aimes ?’ Faisons l’avenir…
Nadie me hace falta
Y faltaría más
Que un ser de disfraz
Compartiera mi manta
No hago falta a nadie
Y en la nada me voy
Despedirme de hoy
Como amor imborrable.
La quintessence au-delà
De ma langue. Résonnent en moi
Quelques souvenirs
De mon coeur, à l’impatience
Quelques larmes sans savoir
L’Espagne aussi.
Fragile et sans façon
Le coeur à l’hameçon
Le flair comme rempart
Fierté dans le regard
Sortir la nuit seule
Des rimes à la gueule
La paix retrouvée
D’un mot distingué.
Dans un taxi fado
J’donn’ pas cher de ta peau
De retours en départs
Déchirée d’au revoir
La mélodie aidant
Et le coeur au balan
Tu les aimes ici
C’est là-bas que tu vis
Au rythme de tes mots
Ils sont là, à défaut
Invités à toute heure
Dans un précieux ailleurs.
J’ai le teint basané
Hasard d’un nouveau-né
Un bazar sous le nez
Si fin du familier
Du soleil enfanté
Du Sud je suis signé
Balafré, bel été
Bonsoir dans vos soirées
J’ai laissé mon passé
Et confié mon enfant
J’ai le coeur arraché
Par les flots du printemps
Le soleil m’a banni
J’en ai perdu le Nord
Je meurs à peine ici
Et renais de ma mort.
Je suis en vie, et soulagée
Retour sans bruit, le coeur léger
Et j’ai serré tant que j’ai pu
Ta main. Et le reste s’est tu
Et toi aussi tu as scellé
La fin. Le reste à inventer
J’ai compris dans tes yeux de fou
L’arnaque de nos rendez-vous
Et j’ai vu la réalité
Sans moi, merci, à partager.
Tu restes seul, très entouré,
M’en vais faire un tour à côté…
Étrange trouble qui m’envahit
J’voudrais marcher jusqu’au mardi
Ne plus savoir, ne rien attendre
Mon coeur trop lourd prêt à se rendre
Être seule encore une fois
Inventer seule pour moi ta voix
Ne rien savoir de tes caresses
Dormir seule avec mon ivresse
Demain m’effraie au plus haut point
J’ai tant cherché ta main en vain
Même mon souffle est douloureux
Et j’ai vu ton corps tout boiteux
Un rêve à terre pour les deux
La Terre en rêve entre nos mains.
Au pays d’la mauvaise humeur
Vivait un amoureux des fleurs
Un grand monsieur toujours grincheux
Et d’la tristesse au fond des yeux
Il aimait bien les marguerites
Les anémones et les tulipes
Il les aimait parce que jamais
Elles ne lui avaient reproché
Les vilains mots qu’il avait dit
Ce matin-là, au pied du lit
Alors que sa femme, ben oui !
Pire, elle s’était enfuie.
Je ne peux pas vous rapporter
Les pâles horreurs qu’il maugréait
Vous n’vous en remettriez pas
Mais ça faisait à peu près ça…