Respirer parfois
Est si douloureux
Que d’autres en moi
Arpentent ces lieux
J’aime imaginer
Qu’à tant ressentir
De maux, allégé
Le monde respire
Ainsi ma peine
Devient sourire
Mots de mes veines
Réponse au pire.
Respirer parfois
Est si douloureux
Que d’autres en moi
Arpentent ces lieux
J’aime imaginer
Qu’à tant ressentir
De maux, allégé
Le monde respire
Ainsi ma peine
Devient sourire
Mots de mes veines
Réponse au pire.
Nous allons en avant
Des lambeaux à la main
Nous allons à demain
Voir ? Et le cœur tremblant
Nous allons lentement
Des lambeaux d’étoiles
L’angoisse au nid hurlant
De mes amygdales.
Porque en la calle
Suena la voz
Como el hambre
Une a dos.
Parce que dans la rue
La voix résonne
Comme la faim
Rapproche deux personnes.
Grâce à tous ces déserteurs
De respirations à deux,
Au sentiment amoureux
Reste à graver quelques leurres
Longue vie à vous les cœurs !
Au doux piège pris heureux
Que la chair chérisse ceux
Qui rechignent à la peur
Car sans vous quelle lenteur
Il passe et nous tord un peu
Rêvé de travers en feu
Salivé des jours en fleurs
Ainsi vont bonimenteurs
Aux promesses de cieux
Les premiers perdants du jeu
Au tremblement du bonheur
Plus j’avance, et moins de pleurs
L’inquiétude au bord, pas mieux.