Fiers à perte d’ivresse
Les mots chers ont parlé
Pour que jamais ne cesse
Le pouvoir d’inventer
Les mots à la vitesse
Fiers chers et palabrés
Des paroles en détresse
L’invention juste née
Et toujours ce ciel
Déjà mort apprêté
Mes mots en sommeil
Perdure cet été.
Domine ce à quoi
On donne une importance
Les médias par leur choix
M’inspirent répugnance
Je préfère le lien
Toi et moi à outrance
Échappé de nos mains
Donner. Irrévérence.
Et recevoir sans bruit
Sans un lien qui offense
Aux portes de la nuit
Un semblant de confiance.
Il était des Génois
Et de la poésie
Notre peur ici-bas
De mon genou aussi
Falling down, pour ne pas
D’un été paradis
De mes jambes en émoi
Oublier, follow me
Il était follow me
Nous serons thanks to us.
Septembre est doux
Gênes est à nous
Et j’ai roulé
Pour y arriver
Vaste semaine
Serve ta peine
Aimer la vie
Vaincre un mardi.
Au doux parfum d’Italie
J’ai marché jusqu’au mardi
À la tiédeur aimante
Des filles confidentes
Les yeux gonflés de peine
Brillante âme fontaine
Au bord. Et je les retiens
Coule l’encre de ma main.
Ronde aux accents latins
Ta voix
Exauce les miens
Au rythme d’un “reviens”
Un roi
Ne doute de rien
Ronde aux parfums voisins
Sa voix
Défera les tiens
De dires en refrains
Un roi
Différent à la fin
Au trauma des départs
Réponse sans tarder
Dure ta prise d’un soir
À l’once d’un après
Refrain
Ta danse dans le noir
Mains expérimentées
Abysses donnés à voir
Monde à deux surmonté
Refrain
Salaison de tes reins
La beauté nous échappe
Omission pour un bien
Petit enfant qui frappe
Refrain
Tes raisons d’y mettre un frein
L’autre que je rattrape
Trahison d’un lendemain
Adieu ! L’hiver se drape.
Un danger
Si tu n’oses
À côté.
Vers perdus à jamais
Triste à inventer
Instant brûlant
Juste vivant
Pas triste pour mes vers
Ils renaîtront sur terre
Et moi je reste en rade
Royaume que l’on brade.
À qui n’a savouré
Sur l’anche un brin de vent
Et la faire vibrer
Le reste au demeurant.
Nulle chevelure
Les courants d’air diront
Fuis à toute allure
L’air court, l’air a raison
Brûle sans mesure
Le chemin te répond
Cherche l’aventure
Au bord des floraisons
Aime, ton armure
Avec toi, mirliton
Le vent me rassure
Précieux compagnon.
À qui n’a savouré
Sur l’anche un brin de vent
Et la faire vibrer
Le reste au demeurant.
Un enfant blond
Des courants d’air
D’autres diront
Seul sur la Terre
L’enfance fond
Toi ma lumière
Tu me réponds
J’sais pas quoi faire
L’amour est grand
Terre et mère
Aimant.
Poésie, contes et chansons