La tristesse en somme
Fille de l’automne
L’autre en moins te donne
Rime au fil d’un homme
Quand sourd la joie cachée
Au coeur soeur désirée
Ceux en trop amarrés
Jouissent à deux.
La tristesse en somme
Fille de l’automne
L’autre en moins te donne
Rime au fil d’un homme
Quand sourd la joie cachée
Au coeur soeur désirée
Ceux en trop amarrés
Jouissent à deux.
Les pavés, les ruelles
Les rues. Nées de la pelle
Vouloir en point de mire
Ce que parler veut dire
Ces ruées de la peine…
Deux trois mots à la traîne.
Trop souvent maltraitée
Artiste au coeur balan
Je déserte un semblant
De voie triste à blâmer
Trop souvent maltraités
Artistes
Condamnés.
Peur, désarroi, larme ou stupeur
Répondre.
Être là.
Juste avant, juste après
Les pleurs
Et rimer, seule, pour la beauté
Ou pour un quelque félibre
J’ai compris de l’équilibre
Et appris sur quel pied danser
Que le beau charrie la douleur
Que la douleur devienne un chant
Pour un mot, cent.
Au paradis du peut-être
Le jasmin s’en donne à coeur joie
Jardin délaissé. Deux êtres
Peinent, et leurs sens en émoi
Des ratés à ma fenêtre
Aux coeurs qui fuient en toi et moi
Sombre jeu à chaque lettre
Et des ratures sous mon toit
Les ratés sonnent en désirés
Les demains soirs demandent à boire
Les fleurs de jasmin exhalaient
Un tapis. Seulement pour voir