Ta peau sans ambages

Ta peau sans ambages

Barre à la fente

Incision cuisante

Du feu d’un autre âge

 

Je prends des images

Pour qu’elles me hantent

Les mots dans l’attente

D’une nuit moins sage

 

Des baisers d’ébène

Voguent à peine donnés

Divins et mélangés

Les anges nous mènent

 

Bouge à perdre haleine !

Aucun Dieu n’a osé

Des anges ? Inventés

Rouge dans nos veines.

 

L’été

Vestiges des nuits habitées

Rempart au non-sens d’un été

Je vous appelle.

La nausée de tous ces ratés

Rumba sans filet, c’est l’été

À tire-d’aile.

Des oraisons des oreillers

La tête inclinée s’est noyée

Je cours vers elle.

Désirs de sueur, abandonnés

Moi là, par erreur, à l’année

Sempiternelle.

Une poignée de main

Une poignée de main

Franche et sereine

Afflux dans mes veines

Un pont jusqu’à demain

 

Loin des trop regardés

Ma fiction m’emmène

Regard à la traîne

Au coeur vibrant tout près

 

Débrouille toi avec ça

Et avec ta peine

D’autres ont la même

Et te parlent tout bas.

À suivre…

Combien de marque-pages

Patientent dans nos livres

Combien d’atterrissages

Et la fin sans la vivre

 

Des romans, des naufrages

J’ai lu qu’on était ivre

Si le coeur porte ombrage

Vivons la fin sans ire

 

J’ai mal au point final.

24 juin 2015

À St Jean comme ailleurs

Faisant feu de tout bois

Pour un monde meilleur

Chacun porte sa croix

 

Across the Universe

Au son des feux de joie

Tu flirtes à la renverse

Et moi je pense à toi

 

Je me noie dans la Mer

Que tu as choisie pour moi

Croix de bois croix de fer.

Le monde tel qu’il est…

Le monde tel qu’il est

Aux armes iront lutter

Belle âme alentour

Te garde au banc d’un jour

 

Je voudrais tout changer

Belle âme au banc d’essai

Mon pouvoir de velours

Je te chante pour un jour

 

Le monde s’est incliné

À tes doux sons feutrés

Faites qu’il parle du jour

Où les armes sont tombées.

Poésie, contes et chansons