La blessure d’un être
Ce ciel rose et dessiné
Tes envies de paraître
Impossibles à partager
Des blessures à n’en savoir
Ni que faire’ ni que d’être
Ton plaisir à t’émouvoir
Dans mes rimes, peut-être ?
Guérir, par les mots, en trop
Guérir, parle-moi
J’t’ai dans la peau.
Il m’arrive parfois
D’attendre jusqu’au soir
La peur. Ce ciel si bas
Ne parle pas d’espoir
Il m’arrive souvent
De conjurer le jour
Piètres représentants
Des doux parfums d’amour
La nuit. D’un jour blessé
Porte ouverte au chagrin
La nuit m’a renversée
Lambeaux des lendemains.
Tu sors, un pas, tu pleures
Pas de quoi pourchasser
Et tu rentres sans heurt
Ta vie, pas de côté
Tu les aimes, pas de doute
Tu les laisses filer
Pas à pas sur la route
Ta vie, pas de côté
Bien à l’abri, je pleure
Bien à l’abri, je doute
Et je m’endors
Sur le côté
Si tu es là
Je franchirai le pas
Pour toi.
Lueur d’un ancien
Au bout du chemin
L’oeil hésite
Il se ferme parfois
Je suis là
La vie reprend ses droits
Des bribes de jeunesse
Apparaissent
Jeunes et vieux
Dans ce lieu
La tendresse.
Elle avait la douceur
Et la simplicité
Tu lui as parlé, un soir
Et d’un geste elle savait
Elle avait la douceur
L’émotion à l’instant
Le reste à sa façon
Tu y penses, souvent
Elle avait la douceur
Tu l’as portée en pleurs
Elle était au-delà
Dans tes bras.
… Je m’enfonce et je fonds
Une autre fois ce feu
Prend la forme d’un homme
Faire confiance à la fin ?
Je voudrais croire encore
Vouloir ? J’y crois déjà
Pourvu qu’il ait d’abord
Envie de croire en moi
Si précieux sentiment
Qui croît, chacun pour soi
Un dédale du temps
Qui à deux se ressent
Je m’envole à la vie
Pour un peu je me perds
De ton corps paradis
Ramène-moi sur terre
Parfois souffle sur moi
Insidieux doute au coeur
Ma vie dépend de toi
Ton bas-ventre vainqueur…
D’un regard perçant, sonne l’heure
Et d’un corps vivant, arrêtée.
Simple don de soi, pas un leurre
Et ? Vibrant, l’envie de rimer…
Âme slave
Slave me back
J’ai la joie
D’aujourd’hui
Tes baisers…
Je me pâme
J’en prendrais
Pour la vie
Il avance, elle est là
Il ne regarde pas
D’un peut-être, une trace
Rencontre à marée basse
Il regarde devant
Elle sourit tendrement
D’un peut-être, une trace
Rencontre à marée basse
L’océan déchaîné
A cent fois effacé
Nos pas
Je te parle tout bas.
Et si ta vie une larme
Un torrent à remonter
Oraison triste sans arme
Âme libre rescapée
Sauve-toi, et fais semblant
Mets du rimmel à tes seins
Pense seule pour un temps
Remplis-toi de lendemains…
Je vis dans un ailleurs
Le regard à la traîne
Au pays de Verlaine
Sans toi, borgne du coeur,
Si mes yeux ont tremblé
La porte est refermée
Je vis, je n’ai pas peur.
Poésie, contes et chansons