Le jour rend l’âme
La nuit dispose
De coeur en dames
Perle la rose.
Le jour rend l’âme
La nuit dispose
De coeur en dames
Perle la rose.
Tu étais sobre hier
Tu meurs un peu demain
Dans ta bière, la mer
L’envie d’aller plus loin
Sourire du vide
Je te ressers sans bruit
L’au delà nous guide
Merci au vin d’ici !
Il avait le succès à fleur de peau
Elle avait toujours peur d’en faire trop
Ça se passait dans la ville d’à côté
Ils n’ont jamais voulu traverser
C’était un p’tit gars du quartier
Elle était la fille de l’été
Elle dansait sur un air d’en savoir trop
Sans bouger il l’avait dans la peau
Une vague qui cogne et n’arrive jamais
Ces deux-là ont l’coeur bien accroché
C’était un p’tit gars du quartier
Elle était la fille de l’été
La ville en a vu passer des étés
Dans l’quartier on entend murmurer
Peau contre peau la promesse d’un baiser
S’ils voulaient un jour traverser
C’était un p’tit gars du quartier
Elle était la fille de l’été.
Impuissance des condamnés
À vivre. Condoléances
Et quelques phrases sur le quai
Soubresaut de repentance
Un équilibre fragile
Je marche dessus
Que la joie est difficile
Quand le reste est su
Un équilibre à trouver
Un pas suspendu
Toute une joie à partager
Quand ils ne sont plus.
La marée nous ignore
Dans nos désirs d’harmonie
Jeux de jambes épanouis
Dans le genou d’un maure
Je nous revois alanguis
Ta langue dirait plus encore
Je sais que never more
Too many larmes aussi
J’ai aperçu ton passé
Des méandres de ton corps
Et d’un geste je m’endors
Je n’ai jamais vu Alger.
Glycines affolées
Fantômes enlacés
J’irai glaner par tes rues
Leurs vingt ans d’un jour déçu
Mon village, ce voyage
Peines et mariages
Unions d’un bas de page
Sacrifices fleurissent
Silence dans la pierre
Ses senteurs, leurs mystères
Sacrifice
Mystère de mon fils
J’irai glaner par ici
Aux arômes de chez lui
Mon village, ce voyage.
Tu t’accroches et tu cherches
La beauté d’une page
L’autre nu dans sa brèche
Baou dans un nuage
Tu cherches et tu t’accroches
Honorer par le rêve
L’autre devenu proche
Bercement d’une trêve.
Ma petite musique
Tu l’entends ? Elle est là
Je la jouerai pour toi
Ta petite musique
Résonnait déjà en moi.
Un dé jeté sur nous
Du chaudron je prendrai tout
À la chaude lumière
D’un écrivain,
De ma mère.
La blessure d’un être
Ce ciel rose et dessiné
Tes envies de paraître
Impossibles à partager
Des blessures à n’en savoir
Ni que faire’ ni que d’être
Ton plaisir à t’émouvoir
Dans mes rimes, peut-être ?
Guérir, par les mots, en trop
Guérir, parle-moi
J’t’ai dans la peau.
Il m’arrive parfois
D’attendre jusqu’au soir
La peur. Ce ciel si bas
Ne parle pas d’espoir
Il m’arrive souvent
De conjurer le jour
Piètres représentants
Des doux parfums d’amour
La nuit. D’un jour blessé
Porte ouverte au chagrin
La nuit m’a renversée
Lambeaux des lendemains.