Tu sors, un pas, tu pleures
Pas de quoi pourchasser
Et tu rentres sans heurt
Ta vie, pas de côté
Tu les aimes, pas de doute
Tu les laisses filer
Pas à pas sur la route
Ta vie, pas de côté
Bien à l’abri, je pleure
Bien à l’abri, je doute
Et je m’endors
Sur le côté
Si tu es là
Je franchirai le pas
Pour toi.
Lueur d’un ancien
Au bout du chemin
L’oeil hésite
Il se ferme parfois
Je suis là
La vie reprend ses droits
Des bribes de jeunesse
Apparaissent
Jeunes et vieux
Dans ce lieu
La tendresse.
Elle avait la douceur
Et la simplicité
Tu lui as parlé, un soir
Et d’un geste elle savait
Elle avait la douceur
L’émotion à l’instant
Le reste à sa façon
Tu y penses, souvent
Elle avait la douceur
Tu l’as portée en pleurs
Elle était au-delà
Dans tes bras.
… Je m’enfonce et je fonds
Une autre fois ce feu
Prend la forme d’un homme
Faire confiance à la fin ?
Je voudrais croire encore
Vouloir ? J’y crois déjà
Pourvu qu’il ait d’abord
Envie de croire en moi
Si précieux sentiment
Qui croît, chacun pour soi
Un dédale du temps
Qui à deux se ressent
Je m’envole à la vie
Pour un peu je me perds
De ton corps paradis
Ramène-moi sur terre
Parfois souffle sur moi
Insidieux doute au coeur
Ma vie dépend de toi
Ton bas-ventre vainqueur…
D’un regard perçant, sonne l’heure
Et d’un corps vivant, arrêtée.
Simple don de soi, pas un leurre
Et ? Vibrant, l’envie de rimer…
Âme slave
Slave me back
J’ai la joie
D’aujourd’hui
Tes baisers…
Je me pâme
J’en prendrais
Pour la vie

Il avance, elle est là
Il ne regarde pas
D’un peut-être, une trace
Rencontre à marée basse
Il regarde devant
Elle sourit tendrement
D’un peut-être, une trace
Rencontre à marée basse
L’océan déchaîné
A cent fois effacé
Nos pas
Je te parle tout bas.
Et si ta vie une larme
Un torrent à remonter
Oraison triste sans arme
Âme libre rescapée
Sauve-toi, et fais semblant
Mets du rimmel à tes seins
Pense seule pour un temps
Remplis-toi de lendemains…
Je vis dans un ailleurs
Le regard à la traîne
Au pays de Verlaine
Sans toi, borgne du coeur,
Si mes yeux ont tremblé
La porte est refermée
Je vis, je n’ai pas peur.
L’essentiel hors de scène
Et la joie retrouvée
L’instant d’après
Une complicité
Et le manque naissant
D’un accord
Au printemps
Tomber, tomber encore
Renaître face à la mort
Inventer à nouveau
Notre vie à demi-mots
Écris, écris encore
Je joue pour toi
Tes mots mon ressort
La sève à mes doigts
Et ce manque
Déjà ? Pourquoi ?
Qui donc apaisera
Ce manque entre mes bras ?
La beauté pour rempart
Nous allons au hasard
L’émotion d’un regard
Qui m’échappe ce soir
Écris, écris encore
Écris jusqu’à ta mort
Mes mains sont en chemin
De nous jeter un sort
Une force, le feu
Le désir amoureux
Guidera nos pas
J’ai tant besoin de toi
Compagnons à la marge
À l’orée d’une page
Au seuil de la scène
Lisière de nos rêves
J’ai tant rêvé de nous
J’en tremble
Le présent me dit tout
Une flamme fragile
Une femme fatiguée
Un ailleurs difficile
À imaginer
J’ai tant rêvé de toi
L’ailleurs entre mes bras
La joie retrouvée
L’instant d’après
Une envie, un besoin
De tes notes un matin
Son sourire me poursuit
Un soir
Sourire d’un regard
Cette crainte au creux du ventre
J’avais oublié
Cette bête évanescente
Qui prend ses quartiers
Écris, écris encore
Je te danse
Je t’embrasse dans mes cordes
Je te balance
Et la joie retrouvée
L’instant d’après.
Un sourire à l’orée d’un rêve
J’ai perdu la clé de ton éclat
Je voudrais éclater de rire
Jusqu’à toi
Un aveu du bout de vos lèvres
Le pouvoir d’inventer une vie volée
Je voudrais voir un avenir
Jusqu’à toi
Un prénom presque prononcé
Et la peur de te retrouver
L’impression d’être arrivée
Un prénom presque prononcé
Et la joie de te retrouver
Toi et moi dans un baiser.
Poésie, contes et chansons