De ce pas

Tu sors, un pas, tu pleures

Pas de quoi pourchasser

Et tu rentres sans heurt

Ta vie, pas de côté

 

Tu les aimes, pas de doute

Tu les laisses filer

Pas à pas sur la route

Ta vie, pas de côté

 

Bien à l’abri, je pleure

Bien à l’abri, je doute

 

Et je m’endors

Sur le côté

Si tu es là

Je franchirai le pas

Pour toi.

Elle

Elle avait la douceur

Et la simplicité

Tu lui as parlé, un soir

Et d’un geste elle savait

 

Elle avait la douceur

L’émotion à l’instant

Le reste à sa façon

Tu y penses, souvent

 

Elle avait la douceur

Tu l’as portée en pleurs

Elle était au-delà

Dans tes bras.

Extrait de mon carnet… from Napoli…

… Je m’enfonce et je fonds

Une autre fois ce feu

Prend la forme d’un homme

Faire confiance à la fin ?

 

Je voudrais croire encore

Vouloir ? J’y crois déjà

Pourvu qu’il ait d’abord

Envie de croire en moi

 

Si précieux sentiment

Qui croît, chacun pour soi

Un dédale du temps

Qui à deux se ressent

 

Je m’envole à la vie

Pour un peu je me perds

De ton corps paradis

Ramène-moi sur terre

 

Parfois souffle sur moi

Insidieux doute au coeur

Ma vie dépend de toi

Ton bas-ventre vainqueur…

Slave me

D’un regard perçant, sonne l’heure

Et d’un corps vivant, arrêtée.

Simple don de soi, pas un leurre

Et ? Vibrant, l’envie de rimer…

 

Âme slave

Slave me back

J’ai la joie

D’aujourd’hui

 

Tes baisers…

Je me pâme

J’en prendrais

Pour la vie

D’un peut-être

incompression

Il avance, elle est là

Il ne regarde pas

D’un peut-être, une trace

Rencontre à marée basse

 

Il regarde devant

Elle sourit tendrement

D’un peut-être, une trace

Rencontre à marée basse

 

L’océan déchaîné

A cent fois effacé

Nos pas

Je te parle tout bas.

Triste

Et si ta vie une larme

Un torrent à remonter

Oraison triste sans arme

Âme libre rescapée

 

Sauve-toi, et fais semblant

Mets du rimmel à tes seins

Pense seule pour un temps

Remplis-toi de lendemains…

L’instant d’après

L’essentiel hors de scène

Et la joie retrouvée

L’instant d’après

Une complicité

Et le manque naissant

D’un accord

Au printemps

 

Tomber, tomber encore

Renaître face à la mort

Inventer à nouveau

Notre vie à demi-mots

 

Écris, écris encore

Je joue pour toi

Tes mots mon ressort

La sève à mes doigts

 

Et ce manque

Déjà ? Pourquoi ?

Qui donc apaisera

Ce manque entre mes bras ?

 

La beauté pour rempart

Nous allons au hasard

L’émotion d’un regard

Qui m’échappe ce soir

 

Écris, écris encore

Écris jusqu’à ta mort

Mes mains sont en chemin

De nous jeter un sort

 

Une force, le feu

Le désir amoureux

Guidera nos pas

J’ai tant besoin de toi

 

Compagnons à la marge

À l’orée d’une page

Au seuil de la scène

Lisière de nos rêves

 

J’ai tant rêvé de nous

J’en tremble

Le présent me dit tout

 

Une flamme fragile

Une femme fatiguée

Un ailleurs difficile

À imaginer

 

J’ai tant rêvé de toi

L’ailleurs entre mes bras

La joie retrouvée

L’instant d’après

 

Une envie, un besoin

De tes notes un matin

Son sourire me poursuit

Un soir

Sourire d’un regard

 

Cette crainte au creux du ventre

J’avais oublié

Cette bête évanescente

Qui prend ses quartiers

 

Écris, écris encore

Je te danse

Je t’embrasse dans mes cordes

Je te balance

 

Et la joie retrouvée

L’instant d’après.

 

Le Malvan

Un sourire à l’orée d’un rêve

J’ai perdu la clé de ton éclat

Je voudrais éclater de rire

Jusqu’à toi

 

Un aveu du bout de vos lèvres

Le pouvoir d’inventer une vie volée

Je voudrais voir un avenir

Jusqu’à toi

 

Un prénom presque prononcé

Et la peur de te retrouver

L’impression d’être arrivée

 

Un prénom presque prononcé

Et la joie de te retrouver

Toi et moi dans un baiser.

Poésie, contes et chansons